73 rue des Haies
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Du mercredi au dimanche |
Exposition CT 2022-V1 // |
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CT 2022-V1 est la première édition d’une série d'expositions mettant en corrélation des œuvres d’artistes en lien avec l’espace, le temps, la réalité, et des capsules temporelles hermétiques scellées dont le contenu reste secret jusqu’à une date d’ouverture ultérieure. Conçue comme une extension d’œuvre, un module aléatoire, la capsule temporelle en acier inoxydable pose une archéologie intime qui peut se rendre collective, exposée, détournée, flottante, au gré des vagues temporelles qui la pousse de façon stochastique vers une destination et un destinataire inconnu. La capsule temporelle est une boîte noire dont la lumière se propage à la vitesse des années qui passent, enterrée ou posée face à soi, elle n’est que le reflet de nous-même. Nous faisons “nôtre” son intérieur, une forme inconsciente puisque non accessible. Le fait de savoir qu’elle existe, qu’elle se trouve à un endroit fixe de notre mémoire est rassurant. Nous voudrions avoir plusieurs de ces points fixes remplis d'inconnus, ces parties de néant que nous transportons de façon virtuelle, des bulles de chaos maîtrisé, contenus, prêtes à exploser un jour. Elle est ainsi un marqueur du temps, un faiseur de temps même puisque le temps n’est qu’une mesure, celle subjective de notre relation au monde, aux autres et à nous même. Et le temps à besoin justement de montres et de rencontres qui puissent se faire. Cette rencontre c’est celle d’un artiste qui propose à d’autres artistes un voyage particulier, inédit. Une boîte vide, brillante, ouverte à tous les possibles, gravée de deux mots : “capsule et temps”. L'imaginaire est infini, et ne s’enferme pas, il va s’exprimer pour chacun par un détournement, le début d’une relation intime avec l’objet, posé sur le bureau de chacun, à l’observer, ouverte, en attente. C’est alors que s’opère l’opération magique, l’objet devient un en.soi, chacun se l’approprie comme un territoire de 100 cm2. le temps et l’espace se rejoignent dans les attaques des possibles, déformations, transformations, triturations, messages enroulés les uns dans les autres, 4ème dimension qui engouffre chacun dans un démultiplié de choix, à se demander ce que l’autre, le spectateur, va recevoir, comprendre, imaginer... Car ce qui se passe, c’est bien un transfert d’imagination, celle de l’artiste confronté à celle du spectateur, un lègue de l’un à l’autre, presque une torture mentale puisque le verrou de la date fige cet échange pour plusieurs années, voir pour toujours ou … à jamais. L’œuvre d’art est toujours mystérieuse, propre à de multiples interprétations et avec ce projet, c’est la définition même de l’art qui se trouve plus que jamais en exposition. David Guez
https://www.timecapsule-art.net/
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Michel Aubry |
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Gilet pare-balles Turkménistan 1994 |
Avec des Tapis afghans reproduisant des scènes de guerre, des pelles métalliques gravées et des tenues militaires appareillées d’instruments de musique sardes, des accessoires de la loge des Fratellini aux gilets pare-balles en soie turkmène ou en cire, de la combinaison d’artiste de Rodtchenko au manteau de Albrecht Dürer, en passant par les figures de Le Corbusier ou d’Erich von Stroheim, Michel Aubry active un clavier de motifs éclectiques et de formes inusitées qu’il interprète en chercheur insatiable et avisé. Un répertoire rigoureux qui l’entraîne à varier les médiums : canne de Sardaigne, bakélite, dessin, moulage, mobilier. Il réalise des films, notamment Rodtchenko à Paris.
Michel Aubry étudie à l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg ; il obtient le diplôme national supérieur en arts plastiques (option art) en 1984. De 1991 à 1992 il est pensionnaire sculpteur à la villa Médicis à Rome3. De 1994 à 1996, il est professeur à l’École supérieure d'art et de design de Reims et est chargé de cours en premier cycle d’arts plastiques à l’université Paris-VIII de 1995 à 2000. Il enseigne depuis 1994 à l'École des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire4. Son travail est conservé dans de nombreuses collections publiques5. Il est représenté par la galerie Eva Meyer à Paris. Avec des Tapis afghans reproduisant des scènes de guerre, des pelles métalliques gravées et des tenues militaires appareillées d’instruments de musique sardes, des accessoires de la loge des Fratellini aux gilets pare-balles en soie turkmène ou en cire, de la combinaison d’artiste de Rodtchenko au manteau de Albrecht Dürer, en passant par les figures de Le Corbusier ou d’Erich von Stroheim, Michel Aubry active un clavier de motifs éclectiques et de formes inusitées qu’il interprète en chercheur insatiable et avisé. Un répertoire rigoureux qui l’entraîne à varier les médiums : canne de Sardaigne, bakélite, dessin, moulage, mobilier. Il réalise des films, notamment Rodtchenko à Paris. |
Matthieu Crimersmois |
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IA, |
Ces photographies sont créées à partir d’une technique d'Intelligence Artificielle mise à disposition de tout le monde sur internet. J’ai utilisé cette IA avec des phrases écrites en langage formel (no-code), sous forme de « prompt » (de demande). J’ai obtenu des images très proches de ce que j’imaginai. Les capsules :
Matthieu Crimersmois est un artiste plasticien/platiniste, né en 1983, il vit et travaille à Paris. Il est diplômé du DNSEP de l'Ecole des Beaux-Arts de Nantes en 2009 et du Master 2 Pro Multimédia de l'Université d’Angers. Il développe à partir de ses recherches sur le son et l'image, une représentation d'un imaginaire poétique en empruntant au monde réel, à l’actualité, à la science, à l’écriture de la musique, aux technologies, à la musique savante et à l'esthétique du DJing et du turntablism. Il est l'inventeur de la technique du dessin aux platines vinyles et du PHONOPTIQUE pour scratch, permettant de créer des dessins ou des partitions graphiques en temps réel. Son travail est montré dans différents contextes en France et à l’international, sous la forme de concert/performance, d’interventions artistique, d’installation et d’organisation d’expositions collective avec des artistes vivants. |
David Guez |
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La capsule temporelle 2067 |
1 – La capsule temporelle 2067 2- Livre : « Le Collectif » 3 – Série NFT « my own little nft collection of url of conceptual artist »
David Guez et artiste et auteur. Il réalise des projets dont les deux moteurs fondamentaux sont : - La notion de « lien » : lien social, lien entre les différents médiums et entre les différentes pratiques, lien associé à une idée de l'altérité où les nouvelles technologies seraient le moyen d'échanger avec l'autre. Ces deux approches lui ont permis d'inventer des « objets » et des « matrices » qui questionnent des sujets contemporains et leurs liens avec les nouvelles technologies. Il s'agit de thèmes aussi variés que les médias libres, les sciences, la psychanalyse, le rapport au temps, les usages collaboratifs de l'internet, les problèmes d'identité, de pertes de liberté et les questions d'archivage. |
François Ronsiaux |
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APOPHIS METEORIT, |
Apophis (désignation provisoire 2004 MN4) est un astéroïde géocroiseur, de type Sqa, qui fut découvert le 19 juin 2004. Mesurant environ 325 mètres de diamètre1 et d’une masse d’environ 40 à 50 millions de tonnes, il suit une orbite proche de celle de la Terre qu’il croise deux fois à chacune de ses révolutions de 323 jours.
Né en 1974 en France Représenté par la galerie Oliver Waltman, Paris, la Waltman Ortega gallery, Miami, la Source Photographica, Melbourne. François Ronsiaux fait partie de ces artistes à la création protéiforme, exerçant son art sur des thématiques telles que l’ingéniering de la propagande, les idéologies modernes ou les évolutions environnementales ; il se construit aux grés de ses expériences un puzzle ou se mêle le hasard et sa propre recherche spirituelle sur son rapport avec le monde. |
Michaël Sellam |
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La honte d'être un homme |
Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ce travail. Peut-être que je ne tiens pas à le savoir. Tout cela a évidemment quelque chose à voir avec mes lectures et recherches du moment. Avec mon histoire personnelle aussi. J’ai peut-être voulu réunir en un point fixe le passé, le présent et le futur ; mes questions. Les toutes dernières paroles du film Nuit et Brouillard évoquent un peu indirectement mes intentions. « Neuf millions de morts hantent ce paysage. Nuit et Brouillard, fragment du commentaire de Jean Cayrol lu par Michel Bouquet et réalisé par Alain Resnais à l'initiative de l'historien Henri Michel, sorti en 1956.
Michaël Sellam est artiste et enseignant. Né à Paris en 1975, il vit et travaille. Depuis la fin des années 90, la pratique de Michaël Sellam se développe sur un large éventail de médiums incluant la vidéo, la photographie, l’installation, la performance, le dessin, la peinture et la sculpture en injectant, en contaminant dans ces pratiques classiques des formes d’amplification et d’augmentation d’un certain fantasme pour les nouvelles technologies numériques et d’un certain usage technique du monde. Il s’intéresse aux modes de production, de distribution, de communication et d’évaluation de l’art au regard de l’histoire et pose une réflexion, à la fois critique et enthousiaste sur les tumultes de l’industrie culturelle et des activités humaines. Son travail est régulièrement exposé dans le cadre d’expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger.
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